03 - Des symboles et des mysteres.pdf - Martin de Cochem OSFC - Explication du saint sacrifice de la Messe - silvarerum

il entendit les cheurs des anges chanter les

antiennes et les rpons de la conscration. f|

g1t3 e! vit la chapelle remplie d'esprits clestes,

Notre_Seigneur lui-mme' revtu d'ornements

piscopaux' procdait d la conscration du sanc-

tuaire. A cette vue, Conrad entra dans un saint

ravissement, sans cependant rien perdre de son

attenlion. Il vit et entend.it Notre-Seigneur pro-

noncer les paroles de I'Eglise et accomplif ses

crmonies en pareille fte. Les aptres, les anges

et une multitude de saints I'assistaient. La Mre

de Dieu ri qui l'autel et la chapelle sont ddis'

apparaissait au-dessus de I'autel plus brillanteque

le soleil, plus clatante que l'clair

La conscration termine, lo Seigneur com-

menga la Messe solennelle aprs laquelle toute la

cour cleste disparut, laissant Conrad dans des

transports de joie. II reconnut sur les cendres qui

recouvraient le sol I'empreinte des pieds du Sau-

veur, et sur les murs, les traces des onctions. Au

matin, le clerg vint chercher l'vque pour

commencer la crmonie' mais il dit : " Je ne

DBs SYilBOLES Du s' gACRIFICE DE LA UnSSp' 57

'**fitff***lffi

r*,i;stl$iir;#r*ix!

CHAPITRE III.

DEs sYMBoLEs ET ons uysrnns

DU S. SACRIFICE DE LA MESSE.

Drodlges qu'il a oprs sur la terre.r " Voil une

telle invitation d admirer les merveilles du saint

sacrifice. D'aprs saint Bonaventure, " ces mer-

veilles sont aussi nombreuses que les gouttes

d'eau de la'mer, les grains de poussire dans l'air,

les toiles du firmament, les anges dans le ciel. "

puis consacrer ce sanctuaire, car il l'a djd t

d'une manire mystrieuse. " on insiste, on le

presse' lorsqu'une voix cleste se fait entendre

qui rpte par trois fois : . Arrte, mon frdre, la

chapelle est dj consacre. " II fallut bien re-

noncer d en faire ]a ddicace et Conrad envova d

Rome la relation de ce merveilleux vnemenl.

Cher lecteur, j'entends votre soupir : " Ah! si

Sancbez ajoute : . Dans la sainte Messe, nous

recevons des trsors si atlmirables, des dons si

prcieux, des biens si rels pour cette vie et une

esprance si ferme pour l'autre, qu'il nous faut,

pour le croire, la vertu le la foi. De mme' que

v-eus pouvez prendre, sans la diminuer, toute

I'eau qu'il vous plaira de la mer ou des'grancls

j'avais pu assister i pareille fte, voir ce qu'a vu

saint Conrad, entendro ce qu'il a entendu I Quel

(l) Ps. XLV, v. 9.

56 nxplrcuoN Du s. sAcRIFIcE DE LA MEsSE.

consacrer la chapelle de saint Meinrad. Lo ver-

tueux vque acquiesga sa demande. or, en ge

rendant dans la chapelle pour Yaquer l'oraison,

"Yenez etvoyez les euvres du Seigneur et les

58 ExpLrcarloN DU s. SACRrFIoE DE LA MEssE.

fleuves, de mme, malgre l'abondarrce des grdces

que vous puiserez dans la sainte Messe, vous ne

diminuerez et n'puiserez jamais ses trsors. .

L'histoire suivante appuiera cette doctrine.

Saint Jean de Saint-Facond, moine augustin, avait

une dvotion trs profoncle envers le saint sacri-

fice de la Messe. Non seulement iI le clbrait

tous les jours, mais sa ferveur tait si grande

qu'il br0lait d'une sainte impatienco de mon'oer d

I'autel. Il le faisait donc de grancl matin, mais

une fois la sainte Messe commence, il la conti-

nuait si lentement que les servants Ie quittaient

parfois et iI ne se trouvait plus personno p.our lui

ipondre. Jean demancla alors au prieur d'ordon_

nei aux frres de lc servir. Le prieur lui repondit :

" Eh l pourquoi tes-vous si long et ennuyez-vous

les assistants? Dsormais vous clebrerez comme

les autres prtres. .

Cet ordre parut tris dur au pieux religieux;

cependant il s'y appliqua pendant quelques jouls.

Puis il se jeta aux piecls du prieur, le conjurant

de le laisser suivre son ancienne habitude. ' Je ne

le puis, rpondit celui-ci, car vous fatiguez trop

les frdres. - Et moi, dit Jean, je ne puis aller

DEs siMBoLEs Du s' sacRIFICE DE LA MESSE' 59

_-.-ao ,la ne saint sacrifice, mystres

nrstorel, 11q*::::,.";.. ; ;t* intettisence. i I *'.n

inhoimeut au-u-lUuo

uv '

i!i*:::'iufi ,'TL:,:";i"T,x';:j.1' j"Tli;

rait ' ce^rel'ei":

'i;#;f;' Iont s'chapp"oi a".

montre SS pltlcs auwrol

T]_^_. '^'i se Tgposent sur lui et qui le rcon-

18y.":". li^il""-.ir'it oourrait vivre ians boire et

forten_u^sr -";'"];_.i;

voit lo corps le Jsus-

rans maDgor' !E r ' uvq

ffi;J;;"..e uu soleil brillant, il en- saisit Ia

;il'fi "t la beaut infinies. En un mot, il voit des

;;id". Aussi suis-je tout pntr de la_gran-

iJi" a" bienfait qui nous revient par la clbra-

o" oo l'audition de la sainte Messe, et je ne

iqo.rai jalnais de la dire et d'exhor'ter les

fidles e' Jr asslster. '

s l. _ Dos sgmboles d,u sant sactifice dc l,a Messe.

Le premier oymbole du saint sacrifice de la

Messe a t le sacrifice du juste Abel, qui offrait

pieusement au Trs-Haut les prmices de son

troupeau. " Le Seigneur jeta les,yeux sur AbeI

et gur ses dons, I " dit Ia sainte Ecriture. C'est-

idire, I'ofrando d'Abel fut agrablo d, Dieu parce

qu'ello partait d'uu ceur soumig et fidie et

plus vite, certains motifs m'en empchent. " Le

prieur veut alors connaitre ces motifs et frdre

Jean consent d les lui rvler, nrais en confession

seulement. Aprsl'avoirentendu, Ie prieurordonna

aux frres d servir la Messe au P. Jean, filt-il

encore plus long. II dsirait aussi faire part des

faveurs-clestes accordes au saint religieux et

Iui en demanda la permission, que celui-ci accorda.

" Il est certain, dit alors Ie suprieur d un autre

qu'ello tait faite en vue du Messie. . C'est par

la foi qu'Abel offrit un sacrifico plus excellent

que celui de Cain; c'est par elle qu'il fut dclar

juste, Dieu approuvant son offrande.z " Ce tmoi-

gnage lui a t rendu par Ie feu qui descendit du

ciel et consuma l'holocduste. De m_mo, d la sainte

moine, que si notre cher P. Jean clibre si ien_

temeni li Messe, c'est que Dieu lui rvIe les

(l) Gen. ch. tV.

(2) Hebr. c. XI, v. 4.

I"io-tir a.. cboses si sublimes que j'ai falli per-

!il*". qo'uo.un hommo ne saurait approfondir ni

60 rxpr,rctloN DU s. sAcRIFIcE DE LA MEssE.

Mosse, aprs que le pr6tre a offert la pain et t

vin ot qu'il a prononc les paroles do la cons-

cration, le feu divin du Saint-Esprit enflamme le

pain et le,-vi1 9t_!e1:Lpg" au corps- et au sang

DU s. sAcRIF'IcE DE LA lpssr. 6I

r et lu vin; le pain et le vin, c'est

}sus-Christ, d la Cne d'abord, et

bs jours jusqu'd_ _la- 99ns9n-matiol

Le acrifie de Melchisdech tait

rcmercier de la victoire, celui de la

i'eternel acrifice d'action de grces de

nt chappe d I'esclavage du dmon.

}e pre des croyants, fit des prsents

Une autre ffgure du saint sacrifice de la Messe,

ce sont les sacrifices l'Abraham, d'Isaac t d

Jagob, relats en plusieurs endroits le I'Ecriture.

L'Eglise aie surtout voir une image du bon

Jsus s'offrant d'une manire non sanglante & la

Messe, lans le douloureux sacrifice qu'Abraham

tait prt d, ofrir lorsqu'il lia son fils unique'

qu'il le posa sur le bficher, qu'il leva le glaive

pour le frapper et que'Dieu se contenta de son

bissance. Mais le symbole Ie plus frappant de

la Messe fut le sacriffce que Melchistlecb offrit au

Dieu des armes en reconnaissance de la victoire

l'Abraham. Co sacrifice nouoeu.consistait en du

pain et du vin, il tait accompagn le prires et

de crmonies particulires.

Melchisdech lui-mme tait une figure de

Jsus-Christ. Son nom signifie roi de la justice.

Il tait roi le Salem. c'est-i-tlire le la paix;

comme Jsus-Christ il tait roi et prtre tout

ensemble. Il n'avait point de gnalogie, on ne

sut jamais le jour de sa naissance ni celui de sa

mort, image de I'incomprhensible naissance

ternelle du Fils de Dieu tlans le sein clu Pre'

de son ascension, de son retour d la ffn tlu montle.

Melchisdech semble n'avoir eu qu'une mission d

remplir : il sacrifia. Jsus-Christ St venu pour

so sicrifier sur le gibet de la Croix. Me]chisdech

et de Jsus-Christ il est crit :

laimer et des iles lointaines lui pr-

,des offrandes; les rois d'Arabie et de

aDDoeront des prsenLs. Tous les

li-terre I'adoreront, toutes les nations

tle la Messe, immdiatement aprs

, iI est fait mention des sacrifices

le pritre dit : . Nous ofrons

majest le don d'une victime f pure,

ptime f sainte, d'une victime f sans tache,

gac t de la vie ternello et le calice de

,t salut. Youg avez agr autrefois le

,d'os tendres agneaux que vous offrait

Bacrifice qu'Abraham vous fit'de son fils

ans perdre la vie; enfin le sacrifice mys_

du pain et du vin que vous prsenta Mel-

rh. " C'est assez indiquer que ces sacrifices

op-Iaisance, de la mme manire que ceux

, d'Abraham, de Melchisdech, come si le

Pg. LXXI, v. l0 et lt.

de Jsus-Christ. Voilr l'holocauste infiniment plus

agrable au Seigneur que celui d'Abel. Le Pdre

cleste I'accueille en disant : " Ceci est mon F'i]s

bien-aim en qui j'ai mis toute ma complaisance.

lo sacrifice de Ia Messe avec autant

62 BxpLrcATroN DU s. sacRIFIcE DE LA rfiEssn.

corps et le lag de Jsus-Christ pouvaient tre

compars d l'oblation des animaux ou du pain et

du vin. Ils devraient plutt remarquer quo Ig

prtre n'implore pas Dieu d'avoir pour a$rable

son offrande, sachant bien que son Fils unique

est infiniment plus prcieux ri Dieu le Pere qug

toutes les cratures ensemble, mais il supplie

seulement que son offrande personnelle, la maire

d'offrir, la pit avec laquelle il offre, soit aussi

agrable au Trs-Haut que la pit avec laquelle

Iui sacrifirent Abel, Abraham et Melchisdech.

DU S. SACRIFTCE DE LA urSsr. 63

evicnDe pour juger les. vivants et les

en quc mon souvenir resto vivant

, j'enfrme dans ce -sacrifice tous les

ma vte et le ma Passion que Yous

ainsi sans cssg aux yeur de mes

le mystre de l'Incarnation se

i lr Messe. Au jour de I'Annonciation,

au Selgneur son corps et son d,me,

trs soomise a attir dans ses

, par l'opration du Saint-Esprit,

de Dieu, pour Y atrsumer la nature

Ainsi, quand le prtre

uin et le vin. le SaintJ

s 2. - Des mystres d,u sant sacrfice de l,a Messe.

En la sainte Messe, non seulement tous les

sacrifices symboliques se sont raliss, mais elle

reprsente encore les principaur mystres de la

vie et de la Passion du Seigneur. David I'indique

quand il lit : " Le Seigneur a laiss un souvenir

de ses merveilles; il s'ost montr misricordieux

et compatissant.r " Et afin que nous comprenions

bien sa pense, il dit ailleurs : " J'entourerai votre

autel, Seigneur, afin d'entendre la voix de vos

louanges et do raconter toutes vos merveilles.2 "

les change,

paroles de lr transsubstantiation, au

l t au vrei sang de Jsus-Christ, en

le prtre regoit le Filg de Dieu en ses

vritablement que la sainte Vlergo

son chaste sein.

nous voJrons se renouveler la

de la Nativit. Comme Jsus-

du corps immacul le la trs sainte

l'nait i la Messe des lvres du prtre.

l prseute et offre

Esprit les change,

cre parole de la conscration i peine

l'Enfant Jsus se trouve rellemenl sur

Dans ce sens, Jsus-Christ dit aussi i ses aptres

aprs l'institution de l'Eucharistio : " F'aites ceci

en mmoire de moi.3 L'euvre de Ia Rdemptiort

va tre accomplie, je suis sur le point de vous

quitter, mais avant de retourner mon Pre

cleste, j'institue la sainte Messe comme le sacri-

fice unique du nouveau Testament etje vous lgue

le pouvoir de I'accomplir d mon exemple, jusqu'd

(l) Ps. CV, v. 4. (2) Ps. XXV, v. 6, 7.

(3) Luc. XXII, v. 19.

rsi' le prtre se mebil l genoux, atlore

l?lve au_dessus ale sa tte, le moutro

""i nor"'. "i "" i""'*iii"a_lrli.j"

r9q cher Fils i I'adoration dos bergerst

:Edles qqi adorent Jsus sous les esleces

r.ot du vin, pratiquent une foi olus sr;nde

des beryeis qui-virent en

du-vin, pratiquent une foi plus grando

98 beers qui virent en ralit l'huma_

Jsus et rureit sa livinit, tanais qoe

ne pouvoDs contempler que' les soules

celat

et le vin,

Anssi, le prtre se mebil l

04 EXPLIoATIoN DU s. SAcliIFIcE DE I'A uES'c.

apparences du pain et du_vin, et llous ,r|.;,1,a

cependant 1'ermement a la prscnce rctiJ.; dg

Notre-Selg neur'.

A la I\{esse, nous avons encore devaut rtr,115,

celui que les rois mages sont vellus idot'e;'. ,1ng

Simolr a tetru dans ses bres, ,lue }larie ,'li 'r.L au

temple. Quel moyen 1acile de nourrit' llotrc s;1g1,e

et rle retirel'de rrotre contempJation une tel';)el]e

r'competlse l NIais il y a plus, Jsus-(']llrist lrcius

ill)t)ollce son r'alrgile par la bouclre clu pr'ctrr:1

il opere son pius grand miracle sous nos )-eri\ e'

cirangeant le viu en solt sang, prodige plus rrrer-

veilleux clue celui des noces de Oana; il ilrins-

substirtrtie' colnme a la Crle, le pailr el] sUl) (jl]t'i)\

irdor:Lble; iL 1'rilvatioll, nous Ie voyol]s colitlltc il

iait eler' etr Crclix et a nos oreilIes scrlrilletlt

cllcore rsotltler ses delnires paro1es : - i]cl'e'

pardonnez-leur, cAr ils ne savent cc t1u'ils ti"t[.1 "

'I'out cela, nous ne le voyons pas des r-eux du

corps, cepelldant nous le croyons felmeulettt et

lrous acqurons Par cette fr''i 1.'Ius de mr'ii': que

ceux qlli oltt vcu au temPs du Saul'eur cr, 1ui

orrt, tout cotlstat par Ieurs propres sel]s. " jjien-

heureux ceux qui n'ollt pas Yu et qui otlt ii'ii.! '

" Yoici que je suis avec vous jusqu'a lr': cou-

solnmation des sicles.:l ' Cette collsolant': llr'o-

DEs MYsTiREs DU s' sAcRIFIcE DE LA tIEssE' 6

M esse, i l' s e fa i t : i:"J il L"'-.l: # :lj [i'; ,x1'i,.lii ;

:q[$r*'-*.ciil:l*lt

9:$:":""'il'i;;e' quoiqoe d-ans l'une' et dans

lli'rt"; de notre Ame; d Ia Messe' iI est notre

victime, notre mdlateur'

""-'"|uoi Ie bon Sauveur veut-il rester avec

noi. iu.qu'a la fin des temps? Il est-la tte de

i;gti..,']es fidIes sotlt son corps; le corps ne

"",iouni pas tre au ciel avec ]a tte, ia tte veut

'c.i.t ..t l'poui de l'glise et il aime cette

oouse inexprimablement, comment pourrait-iI

s tenir Ioign d'elle? Saint Paul dit sur cet

amour du Christ : . Et vous, epoux, aimez vos

pouses comme ]e Christ a aim I'Eglise et s'est

]ivre lui-mme pour elle, afin de la anctier pzrr

la parole aprls l'avoir purifie par le baptme

d'eau, afin de se Ia prsenter d lui-mme, Eglise

glorieuse, n'ayant ni ride, ni tache, ni rien de

semblable, mais sainte et irrprelrensible.2 . Par

le. baptme, le Chrtien devient membre de

I'Eglise et beau comme les anges. Aussi, tant que

son dme reste innocente, Jesus-Christ I'aime-t-il

bien-plus que jamais flanc ne pourrait aimer Ia

pl,us}elle des fiancees et iI ne veui pas se sparer de

I'Eglise qui est Ia runion ile toutes ces imesiairrtes'

messe se realise encore dans la saillte ]'i.sse'

oui, Jsus-Christ est prsent, Dieu et lli]lillrle) lt

la tr{esse et dans le trds saint Sacrcmetlt tle L''.' Lrlel.

XIais si, dans le tabernacie, il demeul'e lr.Llrli

llous jour et nuit, s'il y est pr't a coutei' ilt-'s

prirei, d nous assister dans nos peil}es; j. Le

(I) l,uc. c. XXIII, v. 3.{. (21 Jean. XX, r ".' '-

(3) IIatth. c. XXVIil, v. 20.

(1) Heb. VIII, v. 3. (2) Eph. c. \:, v. 2J-2?.

:':i."" us-Chrisi s<-lit prsent de Ia mme

#'''"n*: J;:'T''Ti' " ;:. j,T:.'?''j| ilff;

i".ter ao" Ie corps sur la terre. Ensuite' Jsus-

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