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5.3.2012 la littérature française du XIX
e
siècle (travaux pratiques)
LES ROMANS DU XVIII
E
SIECLE
Le roman de ce siècle très riche explore toutes les possibilités romanesques : question
du narrateur, éclatement du récit, engagement, analyse psychologique minutieuse,
peinture réaliste du monde, imagination et confidence, apprentissage, souci
dlformtlstxtssontdifficilmntréductiblsdsctégorisindiscutbls ;
on peut cependant risquer un regroupement par sous-genre.
Les
romans philosophiques
de Voltaire comme
Zadig
(1747)
ou
Candide
(1759)
misl’lltionllus
fréquentujourd’huist«
contes philosophiques
». La discussion est plus
pertinente pour
l'Ingénu
,
plus tardif
(1768)
, qui s’éloign du mrvillux
et introduit une large part de réalisme social et psychologique.
onutdiscutrlgnrdsuvrsnrrtivs
Les
romans réalistes
s’instll u cours du siècl Citons ls
romans-mémoires
la Vie
de Marianne
(1741)
,
le Paysan parvenu
(1735)
de Marivaux,
Manon
Lescaut
(1731)
dl’bbé
Prévost
(1697-1763),
le Paysan perverti
(1775)
et son
deuxième volet
la Paysanne pervertie
(1784)
,
roman épistolaire
de
Restif
de la Bretonne
(1734-1806
)3.
On peut aussi déterminer un sous-genre
nédl’influence espagnole : le
roman picaresque
avec sa truculence satirique,
s vriété dsmiliux sociux t l’rntissg d l vi t qu’illustr
l
’Histoire
de
Gil
Blas
de Santillane
(1715
-1735)
de
Lesage
(1668-1747).
l’ssocitiondurélismsociltdurcoursmourux
Le roman d’imagination
d’nticitioncomm
l’n2440
de
Mercier
(1771)
ou des romans fantastiques
comme
le Diable amoureux
de
Jacques Cazotte
(1772)
.
est, pour sa part, représenté par des romans
Les
romans libertins
avec
Crébillon fils
(
le Sopha
,
1745)
, Diderot
(
les Bijoux indiscrets
,
1748
;
la Religieuse,
1760
-1796)
;
Laclos
(
les Liaisons dangereuses
,
1782)
et finalement
Sade
(
Justine ou les Malheurs de la vertu
,
1797)
.
associent grivoiserie, érotisme, manipulation et jeu social
Les
romans du sentiment
la Nouvelle Héloïse
(1761)
, le roman par lettres de
Jean-Jacques Rousseau
(sur le modèle anglais du
Pamela
de
Richardson)
qui sera le plus gros tirage
du siècle en séduisant par sa peinture préromantique du sentiment amoureux
et de la nature, ou
Paul et Virginie
(1787)
de
Bernardin de Saint-Pierre
(1737-1814).
s’imosntdnslduxièmmoitiédusièclvc
Les romans « éclatés »
ou
le
comme
Jacques le fataliste et son maître
(1773
-1778)
Neveu de
Rameau
(1762
-1777)
de
Diderot
sont ds uvrs ssz
inclassables mais porteuses de modernité.
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LES LECTURES
Balzac,
Eugénie Grandet
o
o
Stendhal,
Le rouge et le noir
o
Flaubert,
Madame Bovary
(
la conception du réalisme)
o
Hugo,
Notre Dame de Paris
o
JBd’urvilly,
Villiersdl’Isl
,
Adam
Zola,
Germinale
ou
Nana
(a choix)
o
o
Sand,
Mérimée,
o
o
Maupassant,
les frères Goncourt,
o
XIX
e
siècle
1.
préromantisme
Rousseau,
Diderot
ou
Prévost
seraient des préromantiques. Voici les traits principaux
du préromantisme chez ces trois écrivains:
*
réhabilitation des passions et du moi ;
*
culte de la
sensibilité
;
*
exaltation du sentiment de la nature ;
*
exaltation de l'originalité de style et de personnalité.
2.
romantisme
*
la publication de poésie de Lamartine (1820) ;
lrfusdlrison,ucontrirlgoûtrticulirdl’histoir,dumystère
*
tdl’xotism.
3.
réalisme
*
Le mouvement réaliste est apparu en France vers 1850 : on l'attribue à tort
à
Jules Champfleury
qui pourtant se défiait de ce terme.
*
uturstuvrs
Stendhal
,
théoriquement père du réalisme, mais éloigné de la définition
du réalisme stricto sensu avec
Le Rouge et le noir
.
Honoré de Balzac
p
aradoxalement père du
bovarisme
avec
La Femme de
trente ans,
du réalisme social avec
Splendeurs et misères des courtisanes
,
et pourtant relativement à part du réalisme.
Gustave Flaubert
,
il a refusé l'étiquette de réaliste. Il a même renié
le titre de chef de file du réalisme.
Champfleury
(
Le Réalisme en 13 points
).
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4.
naturalisme
(1870 – 1880)
*
Le
mouvement est en partie créé par
Émile Zola.
*
Le naturalisme est la suite logique du
réalisme.
*
Les représentants :
Emile Zola
;
Claude Bernard ;
Léon Hennique
;
Guy de Maupassant.
5.
symbolisme
(à la fin du siècle)
*
Apparu en
France
et en
Belgique
vers
1870,
en réaction au
naturalisme
et au mouvement
parnassien.
Ce mouvement provient de la Russie, en particulier
grâce à
Valéry Brioussov
,
poète et fondateur du symbolisme russe.
*
Les représentants :
Joris-Karl Huysmans
(
À rebours
)
Oscar Wilde
(
Portrait de Dorian Gray
)
Paul Adam (
Les Demoiselles Goubert
)
L’HISTOIRE DU XIX
E
SIECLE
o
la fusion des classes
o
la naissance du journalisme et de la presse
o
l’rtromnsqu
la formation – dlusnlusdrsonnscultivés(sulmntl’élit)
o
le progrès de la science et de la technique
o
les Frères Lumières
Marie Curie – Skłodowsk
l’invention de la machine à vapeur
LA MUSIQUE ET LA PEINTURE DU XIX
E
SIECLE
a)
La musique du XIX
e
siècle
Période romantique,
La
musique instrumentale p
rend plus de place et d'amplitude par rapport
à la
musique vocale,
elle est plus libre et sort des conventions :
marche des
Davidsbûndler
contre
les Philistins
(Robert Schumann)
.
Uninstrumntrndunlctrèsimortntdnslsuvrsmusicls,tst
utilisé par les compositeurs comme un instrument soliste avec ou sans orchestre :
le piano (Chopin, Busoni, Liszt...)
Les
ensembles
de
grandes
dimensions
se
développement :
orchestres
symphoniques
(Berlioz)
Apogée de l'opéra
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Les concerts ou récitals se développent ; ils s'adressent le plus souvent à un public
bourgeois allant dans des salles de concert ; les instrumentistes cherchent
à développer la virtuosité
(Liszt,
Paganini)
La
musique de chambre s
e développe :
Musique de chambre française du XIX
e
siècle
Opéra-comique
dans la seconde moitié du siècle.
En musique dite légère, c'est la naissance du
café-concert
b)
La peinture française au XIX
e
siècle
est représentée par des changements esthétiques
et l'apparition de plusieurs courants dont se distinguent principalement la
peinture
romantique
vers les premières décennies du siècle, et l
'impressionnisme
vers la seconde
moitié. Les représentants :
néoclassicisme
o
Jacques-Louis David
(
Le Sacre de Napoléon
)
o
Théodore Géricault
(
Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale
chargeant
)
romantisme
Eugène Delacroix
(
La Liberté guidant le peuple
)
o
o
Jean-Auguste-Dominique Ingres
(La Grande Odalisque
)
réalisme
Jean-François Millet
(
Des glaneuses
)
o
o
Gustave Courbet (
L'atelier du peintre
)
impressionnisme
o
Claude Monet
(
Impression soleil levant
)
o
Paul Cézanne
(
Nature morte au tiroir ouvert
)
néo-impressionnisme au fauvisme
o
Georges Seurat
(
Un dimanche après-midi à l'Île de la Grande Jatte
)
o
Édouard Vuillard
(
Le Corsage rayé
)
BALZAC
Né en 1799 à Tours, d'une famille de petite bourgeoisie enrichie, Honoré Balzac connaîtra
l'enfance typique des " enfants du siècle " : mis en nourrice, puis en pension, il fait des études
peu brillantes au collège de Vendôme dans l'atmosphère austère des lycées napoléoniens.
Ensuite, c'est la " montée " à Paris pour des études de droit, le séjour dans de modestes
pensions, et l'apprentissage sans joie du métier juridique chez différents notaires.
La rupture a lieu en 1819 : intéressé d'abord par la philosophie, il se voue ensuite à la
littérature, seul moyen d'acquérir la richesse et la célébrité dont il rêve. Mais son premier
essai, une tragédie, est mal accueillie par l'académicien auquel il la fait lire. Il se tourne dès lors
vers le roman, publiant sous différents pseudonymes une série d'ouvrages où il cède au goût
du temps (non sans parfois quelque intention parodique).
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1821 : il rencontre Mme de Berny, qui sera pour lui plus qu'une maîtresse, une initiatrice, une
conseillère et un appui ; grâce en partie à ses subsides, il se lance dans les " affaires ", fondant
une maison d'édition et une entreprise de fonderie de caractères qui échoueront
lamentablement, le plongeant dans un cycle infernal de dettes dont il ne pourra jamais se
libérer.
1830 : Balzac connaît une " crise " dont la nature est toujours sujette à discussion : toujours
est-il qu'il se rallie (peut-être pour plaire à la marquise de Castries dont il voudrait faire sa
maîtresse) au parti légitimiste. Balzac mène alors une vie débordante : les voyages se
succèdent, les fréquentations (avec toutes sortes de personnalités, mais aussi de maîtresses)
se multiplient, articles et publications en revues foisonnent, occasionnant de nombreux procès
où il épuise une partie de son énergie.
1836 : nouveau désastre financier : la Chronique de Paris, journal qu'il avait racheté, est mise
en liquidation.
1848 : la Révolution, vidant les théâtres, le prive des bénéfices escomptés pour rétablir sa
situation financière. De plus en plus malade, il séjourne une année en Ukraine ; il y épouse
enfin madame Hanska, et revient avec elle à Paris, en 1850, pour y mourir au bout de quelques
semaines.
La bibliographie :
1831
La Peau de chagrin
1833
Eugénie Grandet
1835
Le Père Goriot
1837-1843
César Birotteau
,
Illusions
perdues
1838-1847
Splendeurs et misères des
courtisanes
1844
Les Paysans
1846
La Cousine Bette
1847
Le Cousin Pons
LA COMÉDIE HUMAINE
C’st un nsmbl d’ouvrgs d
'Honoré de Balzac
d 137 uvrs comrnnt
95
romans,
nouvelles,
essai
s
1réalistes,
fantastiques,
ou
philosophiques,
mais aussi des
contes,
dsssis,t25uvrsébuchés. Les textes sont classés par milieux sociaux, par lieux
géographiques, ou par catégories psychologiques, réunis dans des ensembles génériques.
Dès
1834,
Balzac conçoit la structure de la Comédie humaine comme un édifice en trois
parties :
« à la base de l'édifice : les Études de murs représentent les effets sociaux. La seconde
assise est les Études philosophiques, car, après les effets viendront les causes. (...)
Puis,rèslsfftstlscuss,doivntschrchrlsrincis.Lsmurssont
dans le spectacle, les causes sont dans les coulisses et les machines. Les principes,
c’stl’utur,mis,msurqul'uvrggnnsirlslshutursdlnsé,
elle se mesure et se condense. »
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